Décembre 2024
Pour éviter une classe « sens dessus-dessous »
Ça y est, la frénésie de Noël se fait déjà sentir auprès des élèves qui anticipent avec joie les vacances, les activités spéciales, les cadeaux, les veillées…
Mais, d’ici là, il reste encore des apprentissages à faire et nos petits lutins ont parfois du mal à se contenir.
Voici donc quelques trucs pour mettre tous vos sens à profit et ainsi éviter une classe « sens dessus-dessous ». Autrement dit, voici quelques idées sensorielles qui favoriseront un retour au calme de vos élèves :
Au plan vestibulaire : « le renne à bascule ». Les enfants se mettent à 4 pattes (sur les mains et les genoux) et effectuent un mouvement de balancement avant-arrière en maintenant un rythme constant. Au besoin, combinez l’activité avec une comptine pour induire un rythme régulier (ex. : « frère Jacques » modifié avec des paroles liées à Noël ou une chanson douce de Noël) ;
Au plan proprioceptif : « le coffre à jouets trop plein » (comme le jeu du sandwich pour ceux qui le connaissent). Les enfants sont assis sur leur chaise et doivent s’imaginer qu’ils sont sur leur coffre à jouets trop rempli. Ils doivent alors agripper leurs mains sous le siège et tirer très fort pour enfoncer leurs fesses dans la chaise, comme s’ils cherchaient à écraser le couvercle pour réussir à le refermer ;
Au plan tactile : « boule qui roule ». Donnez à chaque élève une balle (si possible, texturée, mais sinon, une balle de tennis). Invitez-les à la faire rouler sous la paume de leur main ou encore, sous leur pied. Ils peuvent également être 2 par 2 et se faire des massages dans le dos !
Aux plans visuel et auditif : « les guirlandes ». Tamisez les lumières et, sur un fond de musique douce de Noël, demandez aux élèves de reproduire différents patrons graphomoteurs sur une feuille mobile (ex : llllll, ooooo, uuuuu, vvvv) ;
Au plan oral/respiratoire : « la balloune qui se dégonfle ». Debout, penchés vers l’avant, les élèves doivent prendre 3 à 5 grandes respirations tout en se redressant au fur à mesure comme s’ils étaient des ballons qui s’emplissent d’air. Une fois bien gonflés, ils se laissent doucement dégonfler en laissant sortir tranquillement l’air de leur bouche, leurs corps devenant de plus en plus mous. Finalement, ils doivent se retrouver couchés au sol ou encore, sur leur bureau.