Novembre 2024
L’impact de la position assise
L’activité du mois : le réchauffement des bras :
À faire avant une tâche d’écriture pour améliorer la dissociation du tronc et des différents segments des bras.- LES CISEAUX (épaules) : étendre les bras bien droits devant soi, à la hauteur des épaules. Les écarter de chaque côté puis les croiser devant soi, les écarter à nouveau et les recroiser. Reprendre 10 fois ;
- LE PIVOT (coudes) : frapper en alternance la paume et le dos des mains sur les cuisses ou sur le pupitre. Faire 10 rotations ;
- LE TORDEUR (poignets) : faire le geste d’essorer un linge humide (flexion/extension des poignets) en gardant les coudes appuyés sur le pupitre. Répéter 10 fois ;
- LES ÉTINCELLES (doigts) : fermer les poings bien fort puis écarter les doigts d’un coup. Recommencer 10 fois.
Deux petits exercices pour aider avec le contrôle postural :
Les alternatives à la posture assise à la table :
Une multitude d’assises sont disponibles à votre disposition et peuvent aider certains enfants à mieux tolérer la position assise.
Voici quelques-unes des plus communes :
Les coussins de positionnement :
- Le « Disc’O’Sit » : permet du mouvement en position assise. Il est important de ne pas trop le gonfler puisque cela peut causer des déséquilibres.
- Le « Movin’ Sit » : il ressemble beaucoup à l’assise d’avant, mais il est en angle. À privilégier lorsque l’enfant se couche beaucoup sur son bureau, car il améliore le support de la colonne vertébrale.
Le ballon-chaise :
- Idéalement, le ballon-chaise doit avoir une base stable, soit un socle ou de petites pattes, ce qui évite qu’il roule dans la classe lorsque l’enfant se lève. On l’utilise pour la même raison que le « Disc’O’Sit ».
Le tabouret oscillant :
- Il offre du mouvement ou de la stabilité selon le besoin de l’enfant à différents moments de la journée. Offert en différentes grandeurs.
La tablette surf :
- Ce poste de travail portatif permet d’être assis au sol tout en ayant un bon appui des avant-bras pour travailler.
Pour savoir si l’assise alternative est adéquate, il faut se référer à ces points-ci :
- L’attention et la disponibilité aux apprentissages sont améliorées par l’outil.
- L’enfant semble à l’aise, il n’est pas en position couchée sur son pupitre.
- L’enfant n’est pas constamment en train de revoir sa position, ce qui est un signe d’inconfort, mais également de fatigue.
L’alternance des différentes positions peut donc une solution à envisager. En effet, plusieurs des outils énumérés plus haut activent les muscles du tronc. Si on observe un effet bénéfique, après un certain temps, cela peut entraîner une fatigue. Il est donc possible que l’assise soit adéquate pour l’élève, mais pour une période limitée dans le temps.
En dehors des tâches de graphisme, on peut réduire nos exigences, particulièrement chez les enfants qui présentent un tonus musculaire plus bas. En effet, dans un cas semblable, ils risquent de dépenser beaucoup d’énergie à rester droit, tel qu’exigé ce qui les rendent alors moins disponibles aux autres apprentissages (ex. : pour vous écouter !). Tant que l’on sent que l’enfant adopte une position alternative favorable à l’écoute et/ou à la …réalisation de la tâche demandée, on peut le laisser faire.
Quand faut-il consulter en ergothérapie?
- Lorsqu’un enfant présente un faible contrôle postural et qu’il tolère pendant peu de temps la posture assise à la table.
- Que l’enfant semble souvent inattentif ou dans la lune malgré une bonne posture assise à la table.
- L’enfant travaille près de la feuille, appuie sa tête dans sa main ou sur son avant-bras et se plaint de fatigue.
- Difficile de rester assis plus que quelques minutes lors des périodes de travail.