Novembre 2022
Difficultés à l’alimentation : petit mangeur ou sélectif ???
Comment intervenir avec un petit coco qui est « petit mangeur » ou encore sélectif en contexte de groupe ? On implique le groupe dans les activités !!!
À l’extérieur des repas :
Prévoir un coin cuisinette avec des aliments jouets.
Prévoir des activités bingo, chasse au trésor, causerie, lecture d’histoire discutant des repas, des aliments.
Prévoir des activités de stimulations sensorielles tactiles (bacs sensoriels, bac de sable Kinetic, billes d’eau, bricolage) pour exposer graduellement l’enfant.
Prévoir des activités de stimulations sensorielles olfactives (odeurs) avec des huiles essentielles, devinettes d’odeurs dans un contenant opaque et fermé ainsi que parfums doux par exemple et exposer graduellement l’enfant.
Avant les repas ou la collation :
Une période d’activités actives (jeux extérieurs, parcours moteur, petite routine de mouvements/yoga) peut aider l’enfant à s’apaiser par la suite et faciliter le moment du repas.
Prévoir une routine de préparation au repas pour assurer la transition et permettre à l’enfant de se préparer. Plus la routine est constante et prévisible, plus l’enfant sera apaisé.
S’assurer d’un environnement calme.
S’assurer que coco est bien assis avec les pieds bien appuyés au sol. Au besoin, placer un petit banc d’appoint ou changer le type de chaise.
Lors des collations :
Faire préparer par les enfants, des assiettes artistiques pour encourager la manipulation des aliments (chaque enfant a sa propre assiette).
Faire un jeu de détective des sens où les aliments sont inspectés en fonction de chaque sens. Chaque enfant peut passer à son tour.
Lors des repas :
Faire l’essai d’assiette compartimentée pour permettre à l’enfant de séparer les aliments s’il le désire.
Donner de petites quantités de nourriture à l’enfant pour réduire l’ampleur de la tâche pour lui. S’il en veut plus, il pourra en demander à nouveau.
Si l’enfant hésite à goûter ou manger un repas particulier, lui demander de décrire ce qu’il voit, ce qu’il sent, de toucher l’aliment. En discutant des caractéristiques physiques de l’aliment, on le neutralise et l’enfant se centre et interagit avec l’aliment même s’il ne le mange pas.
Si l’enfant refuse de goûter ou de manger un repas ou un aliment, lui demander de lui-même le porter aux déchets. On cherche à exposer l’enfant le plus possible aux aliments, mais aussi, lui donner une porte de sortie socialement adéquate (au lieu de lancer l’assiette par exemple).
Utiliser des outils visuels (un panier d’épicerie ou autre) pour permettre à l’enfant de voir les nouveaux aliments qu’il essaie.
Vous connaissez un enfant qui présente ce profil et que malgré la mise en place de stratégies l’évolution soit lente ou limitée ? Un ergothérapeute pourrait donner un petit coup de main !!!
N’hésitez pas à communiquer avec nous pour tout renseignement complémentaire :